J'ai toujours des résolutions que je me fais à moi-même et que je ne dis à personne, ainsi ça n'engage à rien. Malgré tout, y a un peu de pression : j'ai tout loisir de me dire, j''ai encore pas fini, je suis toujours en retard, je n'ai fait que le tiers de ce que j'avais décidé, je suis une totale nulle... Cette fois-ci la résolution était plutôt cool (mais j'aurais dû savoir, je la prends tout le temps, je ne la respecte jamais), ne plus toucher au papier mâché avant l'année prochaine. L'année prochaine est dans un petit mois, y a des vacances à l'intérieur, ça aurait pu le faire.
Mais on a fêté mon anniversaire, j'ai commençé à reluquer le carton de la bouteille de champ qui traînait dans le salon. J'ai vu aussi le kraft mouillé du joli bouquet de fleurs qu'on m'avait offert : il m'a fait de l'oeil. C'était fini, ni vu ni connu, j'ai tout embarqué et en lousdé. J'ai commencé à traficotter, aller chercher le carton de boîte à oeufs qui croupissait dans le bureau, des fils de fer, j'ai tout fourré dedans.
Je sentais les démangeaisons grandirent, fleurirent en personnages à socles, en oiseaux bottés dans ma tête. Je ne me l'avouais pas vraiment alors je me réinstallais timidement sur un bout de la table du salon pendant que les autres lisaient ou regardaient la télé...
Voici le départ :
Et comment ça commence à prendre forme :
Le pire c'est que de toutes façons ça ne sera pas prêt pour vendredi soir (vernissage expo de noël). Donc c'est juste... pour le plaisir.
Pour le plaisir encore, je mets en bonus la photo de ce que fait mon fils Paul avec les bouchons de bouteilles pendant qu'on boit. Respect. Il m'inspire. Et le titre du post vient de
cette chanson que mon autre fils, Ernest, adore...